Ce soir y a desperate housewifes sur canal...
et vu que personne a compris :
L'auteur de cette phrase est Patrick le Lay (ancien directeur de TF1)(pas un de mes grands héros):
Une polémique fit rage en juillet 2004 à la suite de la publication de ses propos recueillis dans Les Dirigeants français et le changement par la société de conseil EIM, qui y présentait les réponses de dirigeants tels que Patrick Le Lay, Michel Bon (ex-France Télécom), Robert Louis-Dreyfus (LD Com), Michel Pébereau (BNP Paribas), Henri de Castries (Axa), à des questions portant sur les nouveaux défis des entreprises françaises face au changement.
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible. […] Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise… […] La télévision, c'est une activité sans mémoire. Si l'on compare cette industrie à celle de l'automobile, par exemple, pour un constructeur d'autos, le processus de création est bien plus lent ; et si son véhicule est un succès il aura au moins le loisir de le savourer. Nous, nous n'en aurons même pas le temps ! […] Tout se joue chaque jour sur les chiffres d'audience. Nous sommes le seul produit au monde où l'on 'connaît' ses clients à la seconde, après un délai de vingt-quatre heures. »